Un article dans le journal du SO vendredi 14.02.14
http://www.sudouest.fr/2014/02/11/une-asso-en-pleine-croissance-1457958-4011.php
Une asso en pleine croissance
La présidente de l’association Aima, Sigrid Dumaz, a fait adopter son rapport moral.
© PHOTO PHOTO J. W.
Avec son nom original claquant comme un mot d'ordre à forte sonorité humaine, l'association Aima (prononcez « ayma » et traduisez, « Allons imaginer un monde d'amitiés ») a 12 ans d'âge et « la préadolescence lui réussit bien », a souligné la présidente, Sigrid Dumaz, tirant samedi dernier, le bilan de l'année 2013, au cours de l'assemblée générale de l'organisation à Came.
Conserver l'enthousiasme fondateur non sans le marier aux exigences d'une véritable professionnalisation, telle est, semble-t-il, la recette à l'origine du « fort développement » observé l'année écoulée.
Bourse d'échanges
Avec plus de camions humanitaires à destination de la Lettonie (huit poids lourds chargés de matériels hospitaliers déclassés mais indispensables aux structures sanitaires dépassées du pays balte) et davantage d'ateliers de formation au jardinage naturel (Jardin du trocoeur) qui aide à une approche riche du monde végétal, le bilan d'Aima est de qualité.
La bonne santé financière a permis l'embauche (prudente) de deux salariées. Un fléchissement des transactions dans le cadre de la bourse d'échanges d'objets et de vêtements (Coin du trocoeur) est toutefois à déplorer. Conséquence de la crise, l'offre vestimentaire diminue et entraîne une baisse de fréquentation du magasin solidaire, même si cette dernière reste à un niveau élevé, a observé la présidente.
Un Hangar du trocoeur
La forte implication des quelque 60 adhérents de l'association mais aussi les aides conséquentes (en plus du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques, il s'agit du Fonds social européen et de la mairie de Bardos) apportent du nerf et du muscle à Aima dans sa pratique de la convivialité et de la solidarité comme dans sa lutte contre tous les gaspillages. Des partenariats, sur ces bases, sont mis en place progressivement avec notamment Valdelia, un poids lourd de l'industrie du recyclage, ainsi que le Conseil régional d'Aquitaine et diverses associations caritatives.
De nouveaux défis se présentent en parallèle comme l'élargissement urgent du socle de bénévoles sur lequel repose l'édifice associatif. Puis Aima, qui se prépare à l'ouverture, le mois prochain, d'un vaste Hangar du trocoeur à Came craint pour l'avenir des équipements (jardin et magasin) dont elle dispose à Bardos, en raison de divers projets de la Communauté de communes du Pays de Bidache.
Jean Weber
BARDOS