AIMA rend visite à 17 institutions lituaniennes

Publié le par Allons Imaginer un Monde d'Amitiés

Laba diena Lietuva ! Du 5 au 12 septembre 2021, trois salariées d’AIMA ont effectué un voyage d’études en Lituanie, avec 4 objectifs : 

    1/ Avoir une meilleure appréhension du fonctionnement du système de santé et des institutions 
    2/ Comprendre les besoins en visitant différents types de structures médicales et hospitalières au travers du pays
    3/ Améliorer l’offre humanitaire à partir du retour d'expérience de 6 institutions ayant déjà reçu des camions d’AIMA 
    4/ Développer le réseau d’institutions destinataires d’AIMA en rencontrant 11 nouvelles structures

Le voyage a été riche en rencontres et en enseignements. Nous partageons au travers de ces lignes quelques tranches de vie et de réflexions forgées au cours du voyage. Bonne lecture !

Quelques mots sur le système de santé 

Il y a environ 4500 places en EHPADs (care center homes) et 80 établissements pour les aînés en Lituanie. 

Sous condition d’un certificat médical, les personnes âgées en situation de fragilité peuvent bénéficier d’une prise en charge de 4 mois par an en institution sans reste à charges, c'est gratuit. Cela peut être utile suite à un accident ou à une opération. Cependant, beaucoup de personnes habitent en zone rurale dans des conditions difficiles (pas d’eau chaude, toilettes dehors, etc.), et les médecins leur prescrivent ces 4 mois en institution pendant la période hivernale, où les températures peuvent atteindre -25°C. Après ces 4 mois, les personnes peuvent retourner à domicile, prolonger leur séjour à leurs frais, ou partir en institutions de long séjour.

En fonction des personnes, des situations, des degrés d’autonomie, de multiples facteurs, entrer en institution est parfois un drame (quitter son foyer, entrer dans un rythme contraint, etc.), parfois un renouveau (retrouver une vie sociale et récréationnelle, (re)tomber amoureux, quitter la ville pour se mettre au vert, etc.).

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Du côté des prix, un mois en institution peut coûter environ entre 800 et 1000€ par mois. Mais la retraite moyenne tourne autour de 500€. Il y a très peu d’écarts de revenus entre retraités, un directeur dit en riant qu’il doit y avoir moins de 2000 personnes dans tout le pays qui gagnent plus de 1000€ de retraite par mois (les restes de l'ancien régime communiste, se demande-t-on ?). Voici comment les résidents paient leur séjour :

Les personnes âgées touchent une retraite ou une pension d’invalidité (non cumulables). Si les revenus ne suffisent pas à payer le séjour en institution, chaque mois, la municipalité prend une partie du prix en charge, à hauteur de 80% de ce que gagne la personne (exemple : je gagne 500€ de retraite, la municipalité paie 400€ par mois à ma maison de retraite). 

Ensuite, pour compléter le montant qu’il reste pour payer le séjour en institution, la municipalité recense le patrimoine possédé par la personne (propriétés foncières ou immobilières, comptes bancaires, etc.). Chaque mois, elle prélève 0,1% par mois de la valeur de ce patrimoine, de manière illimitée. Si la personne revend ses biens, la mairie prélèvera 0,1% par mois pendant un an seulement. De nombreuses personnes âgées vendent donc leur maison pour aller en institution. Pour certaines personnes, ce prélèvement suffit à payer leur séjour. Mais si cela ne suffit toujours pas, alors la mairie complète le reste du prix. Ce système de prise en charge par les pouvoirs publics est valable dans les institutions privées et publiques.

Enfin, le prix du séjour est fixé annuellement par les maisons de retraite : en théorie, il peut changer tous les ans. Cependant, le gouvernement veut lutter contre l’augmentation des prix, et le Ministère a mis en place une procédure très complexe pour les institutions qui veulent augmenter leurs prix (elles doivent justifier en quoi le prix actuel ne permet pas de payer la nourriture, les médicaments, les salariés des employés, etc).

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Ces derniers mois, la pandémie a eu plusieurs impacts sur les institutions de santé. 

Premièrement, le Covid a mis en difficulté plusieurs établissements. D’abord au sujet de la gestion de crise en établissement, avec la contraction du virus par des résidents (peur, formes graves, décès) et avec le sujet des contacts avec l’extérieur. Ensuite, l’entrée de nouveaux résidents a été ralentie pour trois raisons : certains avaient peur du Covid en institution, d’autres ont vu leur prise en charge de 4 mois rallongée (mesure du gouvernement) et beaucoup de proches qui n’avaient plus de travail (ou télétravaillaient) ont assumé le rôle d’aidant, en prenant soin de leurs anciens à domicile. 

Deuxièmement, la situation sanitaire a aussi incité les pouvoirs publics, à différents échelons, à débloquer des fonds. Ils servent à déclencher des mesures d’urgence comme dans un grand hôpital dans une ville moyenne, qui ouvre à titre exceptionnel 30 places de soins intensifs mi-septembre 2021 pour pallier à la saturation des hôpitaux ailleurs dans le pays. Les fonds débloqués servent aussi à rénover et à renouveler des équipements.

Troisièmement, comme partout, la pandémie a engendré des mesures d’encadrement des visites. A titre d’exemple dans une institution, 2 visites de 15 minutes par semaine maximum au moment de notre visite. Dans une autre, les volontaires de la Croix Rouge venaient souvent pour parler avec les résidents (« en fait on ne parle pas, on écoute ») autour d’un thé, de cookies, de photos de famille, au gré d’une balade… Leur visite est maintenant limitée à 30 minutes une fois par semaine, avec une poignée de bénévoles, sans sortir de l’institution. L’association a fait le choix de continuer ces visites malgré tout.

Une résidente fête ses 100 ans le jour de notre visite

Une résidente fête ses 100 ans le jour de notre visite

Le public et le privé se partagent le secteur médical. Du côté du public, le gouvernement investit dans des projets de santé en soutenant l’investissement (rénovation d’établissements et achat d’équipement). Pour le moment, certaines institutions privées peinent à arriver au même niveau de services que le public, car ils ne peuvent évidemment pas bénéficier de ces subventions. Pour avoir des clients, le privé s’aligne sur le prix de séjour des établissements publics. Un directeur nous donne l’exemple d’un investisseur étranger qui a dû fermer une maison de retraite de luxe qu’il avait créée (2000€/mois), faute de clients. Les orientations politiques tendent à une lente libéralisation du système de santé (par exemple, le nombre de places pour les établissements privés était limité, mais une loi de 2021 a dérégulé cet aspect). Les hôpitaux eux, facturent à l’opération.

Des entreprises privées lituaniennes sont spécialisées dans le matériel médical. On nous cite par exemple TANETA pour le matériel neuf, KONTESTAS pour la réparation de lits électriques et KID-MAN pour les aides techniques (depuis le 1er juillet 2021, cette société répare aussi les lits et les fauteuils roulants). Comme en France, les achats des établissements publics se font via des plateformes de marchés publics, ouverts à la concurrence, et les réponses à appels d’offres les plus intéressantes sont sélectionnées. Enfin, à chaque fois qu’on a dit « le plus intéressant », on nous a corrigés au profit de : « le moins cher ! ». Un responsable nous fait une blague : « c’est du Ikéa ! ».

Petit point linguistique : En lituanien, on parle de « pacientas » (patients) dans le milieu hospitalier, de « gyventojas » (résidents) dans le milieu des maisons de retraites et de « klientas » (clients) dans le milieu du travail social (« ce ne sont ni des malades, ni des résidents ! »). La différence permettant de mettre en lumière nos propres singularités, on se rend compte du malaise que l’on peut ressentir en français, en parlant de « clients » pour des bénéficiaires de prestations sociales.

 

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Des niveaux d’équipements très différents     

Nous avons visité des établissements aux profils très variés : publics/1privé, à petite/grande échelle, aînés/santé mentale, aux budgets plus ou moins serrés…  

D’abord sur la taille des institutions, nous avons eu la chance de visiter un éventail d’échelles (de 30 à 300 résidents). La mutualisation des charges induite par les gros établissements leur permet, dans la majorité des cas, d’avoir un niveau d’équipement supérieur. Il sera plus facile pour les « grands » d’avoir par exemple une salle entière de kinésithérapie avec de nombreux équipements, que pour une toute petite structure où une telle salle ne servirait qu’à une poignée de résidents. Des salles spéciales sont parfois mises en place, avec des thérapies par la lumière, par la musique ou, ci-dessous, par le sel.

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Sur les différents types de publics, nous avons vu des institutions recevant plusieurs profils de résidents. Si les chambres sont toujours séparées dans différentes unités de soins, certains espaces offrent une mixité surprenante (extérieur, cafétéria, etc.) et sont des lieux de socialité importants. Une institution que nous avons visitée venait par exemple de faire des travaux pour rendre accessible leur cafétéria aux résidents en fauteuils roulants. Une autre a mis en place une petite salle à manger à l’étage des chambres, où peuvent se retrouver des personnes moins mobiles. 

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Nous avons vu des stades de projets différents aussi : de la construction aux bâtiments anciens récemment rénovés, en passant par ceux qui mériteraient de l’être. Nous avons émis l’hypothèse que, dès le premier coup d’œil, l’état des portes est un bon indicateur de l’état de l’immobilier. Dans presque toutes les institutions nous avons pu visiter les chambres. Là aussi parfois, les écarts sont immenses, tant dans la qualité du mobilier que dans les possibilités d’aménagement offertes par des espaces contraints. En effet, nous avons vu des chambres simples parfois très bien investies par les résidents, et des chambres où peuvent cohabiter jusqu'à 4 personnes (parfois en fin de vie, parfois atteintes de handicaps mentaux ou psychiques). Le ministère de la santé a lancé un programme pour développer plus de chambres simples et doubles, mais en attendant, il faut faire avec les moyens du bord.

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Nous avons aussi rencontré une institution publique qui était avant une maison de retraite, mais qui a été amenée à évoluer vers les maladies mentales il y a quelques années. Ils avaient fait le constat que la santé mentale était uniquement prise en charge par de petites institutions privées dans leur région. Dans ces petites institutions, personne ne voulait accueillir les personnes avec de lourdes pathologies (préférant « des personnes âgées sans problèmes »). La petite taille de ces dernières ne leur permettait pas non plus, comme évoqué plus haut, d’avoir un niveau d’équipement suffisant pour accompagner certaines pathologies.

Nous avons vu des institutions aux situations financières variées, entre un hôpital psychiatrique récemment livré sans besoins immédiats, et un hôpital de zone rurale qui se voit contraint d’utiliser encore un nombre important de lits manuels, ou une autre institution où 18 résidents utilisent la même salle de bain. En découlent de savants bricolages, comme l'illustre cette chaise de douche inclinable arrangée par le personnel (la seule pour tout un bâtiment), ou encore une chaise de jardin reconvertie en chaise de douche :

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Au gré des visites, nous avons rencontré des employés passionnés malgré la pression, comme en France, liée au manque d’effectifs en institution. Il y en aurait tant à citer, mais on vous donne un seul exemple : les équipes d’une institution qui ont mis en place de nombreux ateliers créatifs (collages de produits alimentaires et de déchets plastiques, sculpture sur bois, tressage de paniers à partir de feuilles de journaux roulées, pyrogravure, vente de produits au marché pour financer des moments conviviaux,…) avec l’un des employés qui a créé lui-même un musée dans l’institution, composé d’objets anciens qu’il a récupéré au travers du pays :

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Malgré toutes les contraintes économiques et techniques, une responsable explique que la plus belle des récompenses, c’est de voir des patients en souffrance passer une belle journée.

 

Alors l’humanitaire, qu’est-ce qu’on fait maintenant ?!

Ce voyage a pleinement confirmé l’utilité de la section Humanitaire d’AIMA. Comme évoqué, nous avons vu des institutions aux profils très variés. Sur nombre d’entre elles, AIMA peut apporter une amélioration du niveau d’équipements et, par conséquent, des conditions de travail des salariés et de la vie quotidienne des résidents.

Dans les institutions qui ont déjà reçu un camion d’AIMA, nous avons constaté que le matériel que nous envoyons est très utile sur place. Une institution a même équipé ses chambres à 100% avec du matériel d’AIMA

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Si les hôpitaux sont très stricts au niveau du matériel, dans les maisons de retraites « le règlement, c’est le règlement. Les faits, c’est les faits ». Les établissements sous soumis à la réglementation européenne, mais les spécificités nationales permettent à l’Europe de l’Est de réutiliser du matériel fonctionnel hors-normes en France

On envoie parfois du matériel légèrement abîmé, mais à l’unanimité les institutions ont affirmé que cela n’a aucune importance : toutes ont des employés dédiés au petites réparations (une institution a même un électrotechnicien), la majorité ont des ateliers, et toutes affirment qu’elles peuvent repeindre les petits pics de rouille, retrouver un repose-pied manquant, racheter une alèse médicale, etc.

Sur la majorité des institutions rencontrées, environ 80% des entrées d’argent est réutilisée pour payer les salaires des employés. Reste ensuite à payer les autres charges de fonctionnement et les investissements ponctuels (beaucoup d’établissement achètent une infime partie de matériel neuf, au compte-goutte, chaque année). Tout cela laisse des budgets très serrés pour les besoins des patients. Cela confirme pour nous l’utilité des « bonus » qu’AIMA glisse depuis des années dans les camions à la fin des chargements. Par exemple, une responsable nous remercie chaleureusement pour tous les cadres glissés à la hâte dans le camion qu’ils ont reçu cette année. 

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La contribution du Trocœur est aussi très précieuse. Les vêtements sont souvent apportés par les patients ou leurs familles, mais en cas de manque, les institutions les achètent avec des budgets très serrés. Les beaux vêtements offerts chaque année contribuent au droit à la dignité de centaines de résidents. 

Nous avons réaffirmé l’importance de bien demander les publics reçus par les institutions destinataires pour pouvoir envoyer du matériel adapté. Il est par exemple important d’envoyer des matelas anti-escarres dans des établissements de santé où de nombreuses personnes sont alitées toute la journée, d’envoyer absolument des potences dans des services où des personnes ont un peu d’autonomie, et du matériel solide pour des établissements spécialisés dans la santé mentale où certains patients peuvent perdre patience…

Et si seulement on pouvait envoyer des mini-bus ! Cela nous frappe lors de la visite d’une institution située en plein milieu d’une zone industrielle, loin du centre-ville, et ne disposant d’aucun véhicule adapté pour pouvoir emmener ses résidents en promenade. 

On a tellement de choses à dire encore… On verra si on arrive à organiser un événement sur le thème de l’aide humanitaire d’ici le 1er octobre, la journée internationale des personnes âgées !
Au cours du voyage, des institutions ont offert des cadeaux pour AIMA. En attendant l'événement, nous avons gardé 2-3 petits produits pour cet événement, et nous avons redistribué les cadeaux sur les différents site d'AIMA, chacun d'entre eux contribuant à l'effort collectif qui permet de donner chair aux actions de solidarité internationale. Merci à tous :

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Mais un voyage, c’est avant tout des rencontres…

Des rencontres avec des travailleurs, de tous les uniformes. Ceux qui s’assurent de la propreté des lieux, ceux qui prennent soin des résidents, ceux qui s’occupent de leurs activités physiques, ludiques, artistiques, ceux qui gèrent les aspects administratifs, ceux qui décident des orientations. Des métiers tous absolument indispensables au bon fonctionnement d’un établissement. 

Des rencontres avec des résidents, au détour d’un couloir ou en partageant un bout de chemin. Ecouter les basses d’un ancien chanteur d’opéra, rire avec une dame qui râle lors d’une séance d’exercices physiques (« j’ai la flemme aujourd’hui ! »), toucher le travail d’artistes accomplis, exprimer notre admiration avec nos yeux et des sons sans langage, accepter une main tendue ou une tête qui se loge au creux de notre cou, voir soudain couler les larmes d’une personne ne recevant jamais de visite… L’empathie de se mettre, dans la mesure du possible, à la place de l’Autre. Se sentir être lui ou elle, l’espace d’un instant. Sûrement mal, sûrement pas assez. Des langues différentes, un éventail d’âges, d’autres pratiques et milieux sociaux… Se dire que même lorsque tout nous sépare, quelque chose d’universel nous unit. Puis échanger un sourire.  
 

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Sur le droit à disposer de son image, ne pouvant pas nous assurer du plein consentement de certains résidents, nous avons choisi de ne prendre aucune photo de ces derniers.
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MERCI à tous les membres d’AIMA, salariés et bénévoles, qui contribuent chaque année à faire vivre le volet Humanitaire. 

MERCI à tous nos donateurs sans qui rien de tout cela ne serait possible.

MERCI enfin à tous les partenaires qui nous soutiennent (associations partenaires, compagnons d’opérations et soutiens financiers -éco-organismes et subventionnements).

Ačiū labai, iki !

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