Compte-rendu du Conseil d'Administration d'AIMA
Mardi 14 septembre 2010 à 20 heures, au Bourg, à CAME.
Présents : Dumaz Sigrid et Bernard, Vie Marie-José et Patrick, Esquerre Loulou et Christian, Marcel Dany, Mayaho Antoine,
Haubtmann Valérie et Pistre Nathalie
Excusés : Azzola Arlette, Gibelin Martine et Jean Dallies
Point sur la braderie du 4 septembre 2010 :
Nous avons expérimenté lors de cette braderie une nouvelle façon de vendre, d’échanger avec les clients : « si quelque
chose vous intéresse, donnez ce que vous voulez ? »
Cette nouvelle manière d’établir le lien avec le client nous a permis d’obtenir un bénéfice plus que satisfaisant : 1916 euros.
Formule qui a donc à la fois rendu service à nos clients mais aussi qui a permis à l'association à la fois d’écouler un stock de dons très important et de passer une bien agréable journée
basée sur l’échange relationnel, la convivialité autour d’un petit café et la solidarité.
Nous souhaitons continuer ce système de vente pour la prochaine braderie du mois de décembre sur tout (que ce soit
vêtement, vaisselle, meubles…), sauf sur les vêtements en magasin et les vêtements neufs extérieurs.
Nous installerons aussi un coin d’accueil où nous proposerons gratuitement café, thé et menthe à l’eau.
Camion humanitaire et vide-grenier à Saint Pé de Leren :
Nous avions envisagé d’organiser un vide-grenier à Saint Pé de Léren en décembre pour permettre le financement d’un nouveau
camion d’ici la fin de l’année puisque notre stock de matériel pour la Lettonie ne sera pas écoulé après le départ du prochain camion d’ici 15 jours.
Nous avons eu l’heureuse nouvelle d’apprendre que Total allait nous verser un chèque de 3000 euros pour financer l’envoi d’un
camion humanitaire. Un vide-grenier n’est alors plus nécessaire pour cette année. Nous maintenons par contre le vide-grenier annuel du mois de juin pour l’année prochaine.
Info : nous recherchons un local, sur Bardos si possible, pour entreposer les meubles qui nous prennent trop de
place dans le local de Jeannot, à Came, réservé à l'avenir uniquement pour les colis déjà triés et préparés.
Voyage des administrateurs en Lettonie :
Dany et sa famille sont partis au mois d’août en Lettonie rencontrer deux de nos partenaires lettons (voir le reportage sur
le blog).
Martine, Anne-Marie et Inta y sont actuellement pendant dix jours pour faire le point par rapport aux camions envoyés, et
recenser les besoins futurs notamment pour le centre d’accueil de Roms que souhaite monter Aïvars, et le centre d'accueil de crises pour mineurs en danger à Balvi.
Dany et Martine organiseront d’ici quelques semaines une soirée débat autour de leur voyage et des besoins
réels recensés sur place. A déterminer la salle, la date et les modalités.
Couscous à Bardos :
Il aura lieu le 16 octobre à Bardos.
Nous proposerons comme d’habitude de l’artisanat letton à l’entrée et cette année, nous avons décidé de mettre en place une
tombola où tout le monde sera gagnant : tombola à deux euros le ticket. Loulou et Christian se chargent de préparer les lots.
Menu proposé : soupe/couscous/salade de fruit/vin/café/digestif à 12 euros
Nous proposons des plats à emporter pour 6 euros.
Il reste à confirmer le groupe de musique.
Points sur les salariés :
Bernard et Nathalie ont rencontré chaque salarié fin août pour déterminer leurs objectifs professionnels et confirmer ou pas
leur souhait de renouveler leur contrat.
Une fois ce point fait, Sigrid se rendra prochainement au Pôle Emploi de Boucau pour motiver, avec ces éléments, un 7e contrat
et le remplacement de Viktoria. Nous demanderions que ce 7ème poste soit spécifiquement un poste d’animateur de vie locale, animateur pédagogique, tuteur de manière à encadrer les groupes
scolaires, les groupes d’institutions (maison de retraite, institutions spécialisées…) et les stagiaires que nous accueillerons dans l’avenir.
- Aïtor : il souhaite demander le renouvellement du contrat. Il projette de
s’installer chez lui en tant que pensionnat à chevaux. Pour cela, il compte suivre la formation BPREA élevage chevaux à l’école AFASEC de Mont de Marsan.
- Audrey : demande le renouvellement de son contrat. Elle souhaite suivre
une formation horticulture à l’école d’Hasparren.
- Serge : il n’est pas encore décidé par rapport au renouvellement ou pas
de son contrat (mois de février). S’il n’a pas trouvé d’employeur à temps plein en tant que paysager-jardinier, il poursuivra au jardin du trocoeur.
- Marie-Joe : elle demande le renouvellement de son contrat en tant que
coordinatrice. Son handicap et son âge ne lui permettent pas à ce jour de trouver un poste ailleurs.
- Viktoria : son contrat cesse en novembre. Après un bilan de compétence
auprès de l’INSUP à Bayonne, deux profils professionnels se proposent à elle : aide à domicile et assistante aux familles. Elle est suivie par la Mission Locale et assistante sociale pour la
guider au mieux dans ses choix. Elle devrait faire d’ici le mois d’octobre deux stages d’une semaine, un en maison de retraite et l’autre en tant qu’aide à domicile pour déterminer son projet
professionnel. En novembre, elle devrait suivre une remise à niveau avant d’entamer sa formation. Elle a eu le code en juillet. Elle prépare le permis de conduire.
- Martine : elle demande le renouvellement de son contrat. Elle a postulé
auprès de la mairie de son village pour des commerces qui devraient s’ouvrir d’ici la fin de l’année 2011 dans son village.
Nous avions positionné Dany en tant que coordinatrice au coin du trocoeur et jardin du trocoeur, coordinatrice entre le bureau
et les salariés. Cette expérience n’étant pas concluante, elle a préféré démissionner de cette fonction mais reste administratrice au bureau et bénévole.
Point sur la dernière réunion mensuelle avec les salariés et bénévoles :
Une régulation a été nécessaire pour faire le point sur les malaises qui ont pu être constatés au mois de juillet. 4
points ont été conclus :
- Arrêtons les rumeurs, ne pas dire « on m’a dit que.... mais je ne dis pas qui c’est
»
- Dire les choses, oui, mais avec « des gants »
- Ne jamais critiquer, regarder le bon côté des choses
- Utiliser le "nous" à la place du "je"
Les membres du CA sont mandatés pour être interpellés quand quelque chose ne va pas, puisque nous restons les employeurs de
chaque salarié.
Point sur le « jardin du trocoeur » :
Suite à la réunion "jardin" de lundi dernier, des axes de travail ont été déterminés et des précisions ont été apportées sur la
finalité de ce service .
Concernant l'écoulement de la production, trois lieux sont définis :
- Les légumes en bon état peuvent être troqués en points verts seulement du côté
jardin
- Les légumes un peu secs peuvent être troqués en magasin avec les points du
magasin
- Les légumes mûrs seront, soit destinés à la confiture, soit mis devant le magasin
pour être donnés
Des ateliers vont être mis en place pour dynamiser l’esprit du jardin, en échangeant les savoirs, les connaissances des
uns et des autres : Les ateliers suivants ont été proposés : cuisine, bouture, travail avec le calendrier lunaire, plantes médicinales, collecte des semences...
Il a été décidé que nous ne vendions plus rien au jardin, que le troc restait la valeur qui primait. Une personne
souhaitant des légumes, pourra acquérir des points verts en apportant du terreau, des outils, des objets dont le jardin à besoin, et proposés par les jardiniers... L'idée est de favoriser encore
et toujours l'échange et les relations entre les gens, sans utiliser la facilité qu'apporte l'argent. C'est le pari que nous tenterons dans les mois qui viennent.
Point sur l’accueil au « coin du trocoeur » :
Il est important de maintenir un accueil convivial à l’entrée du magasin : nous maintenons l’idée d’installer un coin
café à l’extérieur, décoré d’une jolie nappe et d’un bouquet de fleur du jardin pour favoriser un coin de rencontre et d’échange entre les trocoeurs.
Recherche de Mikele sur les différents contrats d’emplois que nous pourrions mettre en place au coin et jardin du
trocoeur :
Si nous pouvons élargir les emplois au coin et jardin du trocoeur, nous avons pensé éventuellement à diversifier les types de
contrats, autre que CAE/CUI, de manière à créer l’insertion sociale et professionnelle de publics divers et variés tels que l’insertion de jeunes volontaires européens, de stagiaires,
d’apprentis…
Dans ce cadre là, Nathalie est allée voir Mme Drouillet de Mesquito, responsable du Service Volontaire Européen à l’association
XXL sur Pau pour échanger sur l’éventuel partenariat que nous pourrions mettre en place. Intégrer un jeune volontaire pourrait nous aider à faire connaître nos actions au niveau européen
tout en permettant au jeune d’acquérir une expérience d’échange culturel, de mobilité européenne tout en vivant l’Europe. Nous pourrions alors servir de terrain d’apprentissage à des jeunes en
devenir, en recherche d’expérience humaine, sociale et professionnelle. Cette expérience nous permettrait de favoriser l’interculturalité, la mixité, la cohésion sociale au-delà des
frontières.
Cependant, un gros inconvénient se pose à notre association : notre local étant excentré, en campagne, nous risquons d’isoler le
jeune volontaire au lieu de lui favoriser les rencontres en dehors du temps de travail.
Nous devrions en effet lui trouver un logement proche du coin du trocoeur, ce qui ne lui permettrait pas d’assister aux
différents ateliers et réunions organisés par l’association XXL sur Pau de manière hebdomadaire. D’autres paramètres nous apparaissent comme des contraintes difficilement surmontables pour une
petite association comme la nôtre, bien que le programme du SVE soit très intéressant et enrichissant pour chacun.
Cette option n’a donc pas été retenue par le conseil d’administration.
Informations supplémentaires :
- Patrick Vie et son ami ont installé un nouvel ordinateur au coin du trocoeur cette
semaine. Patrick propose l’installation d’internet sur place. Nous retenons l’idée qui nous permettrait d’avoir une ligne fixe sur place, et nous étudierons rapidement les différentes
possibilités.
- Nous allons faire éditer 5000 exemplaires de la nouvelle plaquette retravaillée et
simplifiée par Mikele et Sigrid cet été, pour 490euros HT.
- Bernard a déposé le mot "trocoeur" pour 200 euros