REGRESSION TECHNIQUE
Loin de nous l'idée de refuser le progrès et de dénigrer ce fantastique outil qu'est l'informatique.
MAIS :
- Trois saisies étaient demandées (le cahier, la carte du trocoeur, la saisie du journal sur l'ordinateur) pour le moindre échange.
- La saisie informatique est parfois approximative. Comment en effet avoir la tête à ça (et la rigueur nécessaire !) quand le monde se presse et qu'on choisit de privilégier la convivialité et la qualité de l'accueil ?
- Pour que chaque accueillant soit valorisé, nous refusons de spécialiser quelqu'un sur une tâche administrative.
- La venue régulière de nouveaux bénévoles amène à devoir les initier à nos modes de fonctionnement. Et ils ne viennent généralement pas là pour se plier à des contraintes techniques et avoir le nez rivé sur un écran !
Pour toutes ces raisons, nous avons décidé en équipe de surseoir à l'utilisation de l'ordinateur.
Corollaire : nous demandons maintenant à tous les trocoeurs de nous laisser leur carte, dans les petites boîtes de rangement prévues à cet effet. (Vous avez remarqué qu'elles sont bien plus fonctionnelles : merci aux résidents du foyer d'Urt qui les ont fabriquées).
Déjà, pour se prémunir de perte ou d'oubli, la plupart des trocoeurs laissait leur carte. Mais nous ne nous arc-bouterons pas sur un principe : si certains préfèrent garder leur carte, pour visualiser leur compte quand ils le désirent, et bien !, nous ferons un double de la carte : une pour eux, une pour nous.
Nous espérons que cette "régression technique" (comme l'annonce le titre), qui donnera évidemment un surcroît de travail administratif aux "gestionnaires" d'AIMA (pensons à eux, quand même !), dégagera du temps pour les autres bénévoles. Du temps pour souffler, parler, prendre du plaisir, rire, ...